I am somewhat reluctant to include this post, which I wrote as my "final" in French class. Firstly, those of you who can read French will probably find so many mistakes that I will be embarrassed for the rest of my life. Secondly, those of you who don't read French won't really get anything out of it.
So, it would be fair to ask, why include such a potentially mortifying and/or useless piece of writing? Three reasons:
1. I haven't written another post yet this week, and in case I don't, at least I've met my self-imposed goal of one post a week.
2. This blog is where I'm preserving Geneva memories, and this is one of them.
3. Despite its flaws, most of which I can't even catch because my knowledge French is so basic, I am actually kind of proud of having written something in French. Perhaps those of you with a similarly elementary knowledge of French (enough to understand; not enough to catch errors) will enjoy it!
J’aime penser que je suis une femme vraiment intelligente et capable. Je peux apprendre très vite tous les noms des pays d’Afrique; j’ai lu toutes les oeuvres classiques en anglais; je peux lire un plan et monter une bibliothèque. Je peux cuisiner et je peux monter un vélo. Mais souvent, dans ma vie, je suis perdue.
Je me souviens une fois quand j’étais petite, et je suis me promenée chez mon amie, qui s’appelait Emily. J’ai marché et j’ai marché, mais je n’ai pu pas trouver sa maison. J’ai pensé que j’avais marché pendant des heures et des kilomètres. J’étais sûre que j’avais raté la maison parce que j’avais marché trop loin. J’étais épuisée et j’avais peur. Les maisons étaient gigantesques et pas familières. Enfin, j’ai arrêté une fille plus grande que moi qui jouait dans son jardin, et je lui ai demandé où habitait mon amie. Heureusement, elle savait. J’ai dû seulement marcher quelque mètres en plus, et ensuite, je suis arrivée.
Une autre fois, quand j’étais plus grande -- peut-être j’avais 12 ou 13 ans -- je suis me baladée dans la forêt avec mon ami, Jerry. La forêt appartenait à mes grand-parents, et je pensais que je la connaissais bien. Mais après des heures, quand nos jambes étaient tellement fatiguées, nous sommes arrivés à une route vraiment inconnue. Nous avions passé une barrière presque un kilomètre avant, et nous n’étions pas encore dans la forêt de mes grand-parents. Après peut-être un kilomètre, nous avons rencontré un homme qui conduisait un camion très vieux. Il nous a dit que la maison des mes grand-parents était à plusieurs kilomètres sur la route. Nous lui avons demandé de nous emmener dans son camion. Nous nous sommes plaints que nous étions trop fatigués pour marcher. Mais l’homme nous a dit, “L’essence, c’est cher.” Et il est parti dans un nuage de poussière.
Le problème était pire quand je suis devenue maman, parce que maintenant, ce n’est pas seulement moi-même qui est toujours perdue, mais la famille entière. Chaque fois quand nous allons dans une nouvelle ville, j’emmène mon plan et j’étudie la route. Mais chaque fois, nous nous perds. Nous sommes perdus dans toutes les grandes villes d’Europe: à Paris, à Londres, à Barcelone, à Venise. Nous ne sommes pas perdus à Rome, mais c’est parce que nous ne sommes jamais allés à Rome. Quand nous sommes arrivés à Genève il y a un an, nous nous sommes perdus presque tous les jours. Pendant plus qu’une heure, nous avons cherché l’Office Cantonal de la Population. Enfin, nous l’avons trouvé -- c’était à 400 mètres de notre maison!
Mais le pire moment, j’étais seule. C’était en octobre dernier, et je me suis arrêtée chez mon amie pour lui donner des confitures. Je suis passée une porte, et j’ai garé la voiture. Quand je suis retournée, je n’ai pas pu trouver ma voiture, parce que il y avait une grande porte en métal. Je ne savais pas lire le français, et de toute façon, personne était là. J’ai erré dans le garage, en panique. Je me suis demandée ce que je pouvais faire et j’ai pensé à ce que mon mari ferait quand je lui aurais dit que j’ai perdu la voiture dans un garage genevois. Je me suis presque affolée, quand j’ai trouvé un bureau dans lequel il y avait un homme. J’ai essayé en français: “Ma voiture . . . je vais dans le parking, et la porte est ouverte. Je reviens, et la porte est fermée! Je ne sais pas pourquoi!” L’homme était très gentil et très calme. Il m’a montré un ascenseur pour le parking, et il m’a emmené jusqu’à ma voiture. Il m’a montré que, si j’avancais, la porte s’ouvrait. Je l’ai remercié encore et encore, jusqu’à ce qu’il pense que j’étais folle.
Peut-être mon problème avec le fait d’être perdu est parce que j’aime le chanson qui s’appelle en anglais, “Amazing Grace.” La fin de la première strophe dit:
“I once was lost, but now am found; was blind, but now I see.”
(Une fois j’étais perdu, mais maintenant je suis été trouvé; j’étais aveugle, mais maintenant je vois.)
Tres divertessement!
ReplyDeleteAlso, I'm totally impressed that you asked someone who knew where we lived - most everyone near us were anonymous college students.
I can't remember who it was, but it was an older girl -- not a college student. Your house seemed so far away then . . . of course our legs were short.
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